L'ex-policière Stéfanie Trudeau, surnommée matricule 728, destituée

Publié le 3 mars 2021 à 20h37
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Le Comité de déontologie policière, pour les évènements de 2012, a destitué l'ex-policière Stéfanie Trudeau, connue sous le surnom de « matricule 728 ».

Mercredi, le comité a publié sa décision à l'égard de l'ex-policière. « La seule sanction qui peut être imposée en l'instance est la destitution. Le lien de confiance, primordial dans le cas de l'agente Trudeau dans ses rapports avec le public, est irrémédiablement rompu par les agissements de la policière », a-t-il déclaré. Le procureur qui représente l'ex-agente ne s'est pas opposé à sa destitution, mentionnant qu'elle n'avait nullement l'intention de d'exercer le métier de policière à nouveau.

Stéfanie Trudeau, retraitée depuis 2015, a été reconnue coupable de voies de fait en 2016 pour des événements survenus le 2 octobre 2012 dans un immeuble de Montréal lors de la crise étudiante. Des vidéos de l'agente ont énormément circulé et fait jaser puisqu'elle avait fait une intervention musclée, notamment en empoignant par le cou monsieur Serge Lavoie.

« La gravité de l'inconduite commise par l'agente Trudeau se traduit par un manque de jugement flagrant et une perte de contrôle de la situation », mentionne le comité en soulignant également que les vidéos démontraient un abus d'autorité envers M. Lavoie.


Le comité de déontologie policière a de plus mentionné que Mme Trudeau avait déjà quatre inscriptions à son dossier pour son « attitude agressive et obtuse et son (manque) de respect ou de politesse à l'égard d'un citoyen ».

En 2019, alors qu'elle n'était même plus dans le service de police, elle avait reçu trois déclarations d'inhabilité de 12 mois pour « ne pas avoir utilisé prudemment et avec discernement du gaz poivré contre des manifestants ».

Source: LaPresse
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