Québec s'y prend autrement afin d'assurer un meilleur suivi des signalements à la DPJ

Publié le 21 juin 2021 à 11h54
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Afin d'éviter que des drames comme la mort de la fillette de Granby ne se reproduisent, le ministre délégué à la Santé et aux Services sociaux veut regrouper sous un même toit, dans chaque région, les services en abus et en maltraitance des enfants. Tout ceci assurerait un meilleur suivi des signalements apportés à la DPJ.

En effet, il y a 3 ans, le CIUSSS de la Capitale-Nationale avait lancé un projet pilote dans la région de Québec et le ministre s'est basé sur cette idée. Il s'agissait d'un centre de services intégrés en abus et maltraitance (SIAM).

Paule Vachon, la coordonnatrice du SIAM, a affirmé à ce sujet : « Ça permet d'éviter que les enfants se promènent entre l'hôpital et le poste de police. » Ceci paraît être une merveilleuse idée compte tenu que lorsqu'on entre dans ces locaux, on a l'impression d'entrer dans un service de garde avec une salle de jeu et de petites pattes d'ours collées au sol pour indiquer le chemin à suivre. Cela est plus rassurant pour n'importe quel enfant!

Tous les matins, l'équipe du SIAM se réunit et discute. Cette équipe se compose d'ailleurs d'une agente de liaison du SIAM, d'un procureur de la Couronne, d'une infirmière de la clinique de la protection de l'enfance qui est spécialisé en maltraitance, d'un chef de service de la DPJ ainsi que d'un lieutenant des services policiers.


Mme Vachon explique alors le déroulement : « Donc on va chercher l'enfant, on l'amène au SIAM, et là, il y a le dévoilement en entrevue vidéo de l'enfant avec les enquêteurs et la DPJ. Ensuite, il y a l'examen médical, s'il en a besoin pour les blessures. Ici, les enfants sont beaucoup mieux disposés. Ils sont plus calmes, ils ressortent moins ébranlés par tout le processus. »

Elle poursuit : « On dénoue des impasses parce que chacun a une mission différente, chacun a des objectifs différents, et nous, on représente le meilleur intérêt de l'enfant. »

Il est à noter que leur équipe discute en moyenne de 1123 enfants par année, ce qui n'est pas rien.

Source : Ici.radio-canada.ca
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