Vapoter au volant pourrait vous coûter cher

Publié le 23 juin 2021 à 14h06
PAR

Un jugement est tombé à la cour municipale de Montréal concernant l'utilisation d'une cigarette électronique au volant. Effectivement, si celle-ci comporte un écran indicateur, la vapoteuse est considérée comme un appareil électronique au même type qu'un cellulaire, ce qui constitut donc une infraction au code de la sécurité routière. C'est le Montréalais Jean-Maxime Nicolo qui l'a appris à ses dépens.

Intercepté pour cellulaire au volant par des policiers à l'automne 2018 sur le boulevard Crémazie, l'homme avait tout de même reçu une contravention malgré qu'il a expliqué qu'il utilisait sa cigarette électronique et non son téléphone. Il a alors contesté sa contravention mais s'est fait débouté par le juge Randall Richmond. Bien que le magistrat ait reconnu croire Nicolo, il a mentionné que « même une vapoteuse peut être une distraction au volant, si elle comporte un écran lumineux affichant des informations et des boutons de réglage à manipuler ». Jean-Maxime Nicolo avait d'ailleurs mentionné à la cour qu'il changeait les réglages de sa cigarette électronique lors de son interception. Il a donc été condamné à payer l'amende remise par les policiers.

Le juge a ajouté que malgré qu'un automobiliste regarde ou non son écran, c'est l'utilisation de l'appareil qui est condamnable : « C'est le fait de faire usage de l'appareil qui constitue l'infraction. N'oublions pas que l'usage des téléphones cellulaires au volant était interdit bien avant l'arrivée des téléphones intelligents avec écrans tactiles », a-t-il inscrit dans son jugement.

Source : La Presse


10 dernières chroniques
pub
pub
SUIVEZ NOUS
facebookinstagram
895 649 followers